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Une suite d’illusions ou la torture mentale?

décembre 24, 2012

Je pensais que les autres se posaient trop de questions. Ils me traitent en secret d’imbécile heureux mais ils se trompent; je ne suis pas toujours dans la joie. Je suis esclave de mon tourbillon mental et de la société car je suis les modes. Je suis pris dans un tourbillon d’émotions et je ne suis pas maître de mon destin. La quiétude est la compréhension profonde de la Réalité alors que chacun pense penser juste assez. Il n’y a pas de vérité absolue mais pour une personne en particulier, il y a des décisions clairement meilleures que d’autres. Une certaine réflexion est importante car il est facile de faire le mal en passant faire le bien. Sinon, pourquoi pas la drogue, le vole, le viole, l’abus des enfants, etc. On connait tous des gens qui arrête de découvrir après une série de deuils par peur de souffrir encore et on ne veut pas finir comme eux.  Je dois trouver un ami qui rédige mes pensées et qui m’aide à classer mes idées. Je dois trouver quelqu’un qui m’aide à faire l’effort d’introspection car ma nature est plutôt heureuse mais aussi paresseuse. Je veux prendre le contrôle de ma vie, je le mérite.

Par contre, beaucoup de problèmes disparaissent d’eux même lorsqu’on détourne l’attention. L’imagination maintient la conscience dans un état d’inattention au réel qui crée de la souffrance. En choisissant nos conditions de vie et notre état d’esprit, nous créons notre santé physique et mentale. Par exemple, l’empathie ressentie en entrant dans une salle d’opération peur créer un malaise. Nous pouvons trouver des antidotes pour ne plus être affecté ou tout simplement sortir de la salle. Il ne suffit pas de savoir que l’on ne court aucun danger pour ne plus avoir le vertige car le traitement des phobies est plus complexe. Cette agitation physiologique nous échappe parce que l’aveuglement produite par l’imagination est intense. Cette connaissance de cause à effet permet cependant, de ne pas se soumettre totalement à l’imagination. Il faut repérer la part liée aux conditions et celle créée par nos pensées. Dans certain cas, il devient absurde de trouver une pensée antidote parce qu’il suffit d’éviter la situation qui ne nous apporte aucune valeur ajoutée. Par exemple, méditer sur une série de questions philosophiques sans réponses provoque une rumination passionnelle inutile. Par contre, si l’on veut séparer ces questions des questions essentielles pour faire de bons choix dans la vie, la souffrance fait alors du sens mais il faut documenter l’exercice pour ne pas tourner en rond dans son tourment. Par ailleurs, pour atténuer l’effet des blessures physiques, il vaut toujours mieux voir un peu d’épiderme durci qu’une blessure grave. L’instant où je souffre  d’une barre d’angoisse dans le dos n’est pas le bon moment pour trouver la source de cette angoisse. Pour arrêter cette souffrance, je change simplement mon attention avec un plaisir simple : regarder un bon film, prendre une bière avec un ami, lire un bon livre, marcher en forêt, faire du sport, jouer avec les enfants, revoir des montage vidéos de mes bons souvenirs, jouer de la guitare et chanter. Plus tard, lorsque l’humeur sera bonne, je pourrai analyser la situation pour trouver la source de l’angoisse et ainsi éviter de reproduire les conditions qui cause cette angoisse.

From → L'ignorance

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