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Ma peur de la publicité au grand public (ma peur des victimes et supérieurs)

octobre 5, 2020

Ma peur de gérer les victimes et les supérieurs. Rappelle-toi le profs de danse à l’Abrevoir qui te dit constamment
« ce n’est pas comme ça ».
Je lui dis mais fait le si tu le sais mieux que moi.
« Ce n’est pas moi qui organise cette activité. »
Pourquoi ca m’atteint si vite et s’il était vraiment trop insistent pourquoi je suis incapable de lui répondre:  » Mais si tu n’es pas satisfait pourquoi tu ne demande pas juste d’être rembourser pour partir car là tu me déconcentre et tu nuis donc à tout le monde »

La bonne réponse: exprimer correctement ma colère pour dire à un arrogant: tu as payer pour l’activité mais tu nuis à mon état d’esprit, et donc à mon animation et tu déranges donc tout le monde. Comme j’ai pris la responsabilité de cette activité, je dois m’assurer que l’ambiance est agréable et que la qualité de mon animation est à la hauteur alors je te rembourse et je te demande de partir. La question qui demeure: jusqu’à quel point je veux me faire chier avec des cons? La réponse est simple, je veux juste me démontrer que j’arrive à exprimer correctement ma colère. Je n’ai pas à le faire régulièrement et à perdre mon équilibre; une seule fois par année me comblerait, alors pourquoi je n’ose pas?

Je dois aller à l’atelier sur la colère pour apprendre à exprimer et gérer ma colère car je ne pourrai jamais faire une pub grand public et avec mes amis je ne pourrai jamais faire de la thérapie. On voit que ca me bloque totalement! Je peux utiliser mes amis pour créer l’illusion que ca fonctionne au début mais ca me prend des clients inconnus pour compléter le groupe et vraiment commencer les ateliers. Est-ce que je m’aime assez pour me fâcher, pour faire le devoir que j’ai lorsque je prends la responsabilité d’organiser un groupe? Rappelle-toi Hélène qui parlait de l’activité de méditation: « tu as le devoir de faire respecter les règles que tu as installées ». De perdre une personne pour en conserver plusieurs autres qui n’osent pas lui dire qu’elle nuit au groupe. Mais pour en refuser, il te faut plus de monde et donc la capacité de faire une pub grand public.

Si je méditais chaque matin, j’aurais peut-être la capacité d’aider même les victimes et les supérieurs. Si je ne veux pas faire à faire à ces gens, c’est parce qu’il me déclenche et m’épuise. Si je n’étais plus aveuglé par mon égo, que je n’aurais plus besoin de l’attention des gens, je ne serais probablement plus déclenché par les supérieur. Si j’étais capable de me mettre en colère et de gérer cette colère correctement, je pourrais gérer ces gens sans perdre trop d’énergie. Si je prenais conscience chaque matin des miracles infinis dans le corps et la nature, je n’aurais plus peur que mon humeur soit affectée par une victime. Je ne veux plus ce besoin urgent de me valoriser, cette détresse qui me pousse à enseigner pour avoir l’attention. je pouvais vivre ma peine totalement pour me libérer de ce besoin irréaliste d’amour inconditionnel. Je pourrais accompagner la victime avec compassion tout le temps qu’il lui faut pour bâtir une relation de confiance qui me permettrait ensuite de le responsabiliser en partant de sa vision du monde pour tendre vers celle de Bouddha.

Lorsque 60% de mon esprit est occupé par le cours de danse, je suis aveuglé par mon égo si mon idéal serait 10%. Mon problème est alors, non seulement de calculer mais aussi de choisir le mauvais paramètre pour ce calcul. Au lieu de mesure des échanges de service en évaluant l’autre dans sa capacité de me valoriser, je devrais essayer de ressentir la chaleur humaine. Cette manière de choisir est troublante pour le cerveau de gauche que je suis car la chaleur humaine ne se mesure pas.

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