Le juste antidote et la façon d’exprimer ma colère (pub grand public)

Par exemple, le stress que j’ai eu lorsque j’ai recommencé à publier à l’international. L’idée est d’observer le pire qui peut arriver: perdre mon seul projet, relaxer et faire mon projet de rêve. Une fois qu’on ne voit même plus l’utilité de faire le truc, il faut revenir à une vision plus réaliste et à un antidote juste pour se rappeler que tout est important puisque rien ne l’est.  Voici le discours intérieur que j’ai du me rebâtir: Je ne le fais pas pour la reclass ou l’$. Je le fais parce que je suis chanceux d’avoir cette super belle job et elle continuera d’être belle si je suis pleinement conscient de ma chance: 130k$, totalement libre, pas de patron, horaire variable, je peux prendre soin en priorité, etc.

C’est le fun d’être payé pour apprendre l’anglais qui va me servir en voyage 

Ce n’est pas ma langue, je fais un effort, ils comprendront pour le reste. Imagine que je vais en Chine, j’aurais un traducteur car son salaire est négligeable par rapport aux millions à économiser! En réalité, mon problème n’est pas l’anglais mais mon insécurité d’enfance qui prend toute sorte de forme. Pour le prouver, je n’ai qu’à me lancer comme j’ai toujours fait et conclure par la suite.

Et je préfère l’effort de bien faire cette présentation (en étant accompagné et supporter pour les questions au pire) au lieu de rebâtir à partir de zéro une nouvelle expertise dans un nouveau projet. De plus, si on se débarrasse de tous les stress, on va tomber en dépression car il y a un stress positif qui nous porte à se garder en forme pour se réaliser et se dépasser! Rappelons nous la courbe stress vs santé mental : pas assez de stress = dépression VS trop de stress = burn out. Pour moi, c’est plus difficile de trouver un nouveau défi qui me garde motivé que de gérer mon stress en voyant la futilité de chaque chose. Alors lorsque je ressens un stress, sourire et me demander comment je peux rester en contact avec ce stress positif qui me fait maigrir!

En période trop calme, j’ai juste à demander aux gens autour de moi, comment ca va et tenter d’être confortable dans la souffrance pour accueillir leur émotion. Et si je veux plus d’émotions, faire une annonce public car avec des inconnus, je ne sais pas si je vais arriver à mettre mes limites, à exprimer correctement ma colère pour dire à un arrogant: tu as payer pour l’activité mais tu nuis à mon état d’esprit, et donc à mon animation et tu déranges donc tout le monde. Comme j’ai pris la responsabilité de cette activité, je dois m’assurer que l’ambiance est agréable et que la qualité de mon animation est à la hauteur alors je te rembourse et je te demande de partir. La question qui demeure: jusqu’à quel point je veux me faire chier avec des cons? La réponse est simple, je veux juste me démontrer que j’arrive à exprimer correctement ma colère. Je n’ai pas à le faire régulièrement et à perdre mon équilibre; une seule fois par année me comblerait, alors pourquoi je n’ose pas?